La Nouvelle République est revenu sur la stratégie du groupe Rassemblement national sur la réforme des retraites. Ci-dessous l'article en intégralité.
Roger Chudeau Député du Loir-et-Cher
Jouer le jeu des institutions. Dans sa volonté d'apparaître comme un parti susceptible d'accéder aux responsabilités, le Rassemblement national (RN) a fait le choix d'une stratégie d'opposition à la réforme des retraites dans l'hémicycle. « Nous comprenons parfaitement que les gens aillent dans la rue. Mais nous n'avons pas donné de consignes (en ce sens) car ce n'est pas notre culture. Nous estimons que nous pouvons gagner à l'Assemblée nationale. Comme l'adoption (jeudi) du texte (du PS) sur la nationalisation d'EDF l'a montré », commente le député RN de Romorantin, Roger Chudeau.
À l'Assemblée, les lepénistes entendent s'afficher comme responsables quand le repoussoir serait les élus de gauche de la Nupes, en particulier les Insoumis, accusés par Roger Chudeau, mais aussi par les macronistes, de pratiquer 3.000 amendements.
La gauche, c'est l'autre cible du RN dans ce débat sur les retraites. « On est dans une situation de blocage. On n'arrivera jamais à l'article 7 sur le report à 64 ans. Or, il y a une majorité pour le rejeter, ce qui aurait été une défaite terrible pour le gouvernement », déplore Roger
Chudeau.
Qui critique aussi la Nupes pour ne pas s'être associée à la demande de référendum du RN. La gauche avait déserté l'hémicycle car elle souhaitait qu'une autre motion similaire soit soumise au vote : la sienne ou celle du petit groupe indépendant Liot".
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